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Descriptif

La majeure STIC est une formation de niveau M1 aux sciences et technologies de l'information et de la communication, qui prend place en deuxième année (2A) du cursus ENSTA. Comptant pour 20 ECTS, elle occupe l'essentiel du premier semestre (S1) et le début du deuxième (S2). Elle est suivie de deux mineures, LeCS et IAC, de 12 ECTS chacune, au choix de l'étudiant, puis d'un projet de recherche allant jusqu'au milieu de l'été. Elle est associée à quelques autres cours en économie, humanités et langues étrangères, aboutissant à un total de 60 ECTS sur l'année.

La majeure STIC vient étendre, à plus grande échelle, la formation générale de première année (1A) sur le même thème. Sur un plan logiciel, elle aborde les méthodologies orientés objet, fondamentales, d'abord en langage C++, avec un gros projet à la clé, puis plus tard en Java, dans un contexte d'application mobile. Cela débouche sur un cours de programmation parallèle, visant le calcul haute performance. De concert avec les cours système d'exploitation et architectures des microprocesseurs, les réalités matérielles et logicielles bas niveau sont ainsi prises en compte de façon plus fine. La majeure STIC aborde aussi la dimension connectée, ignorée en 1A, avec la théorie de l'information ainsi que le fonctionnement des réseaux. Enfin, le traitement des données et signaux est l'objet d'un cours de modèles probabilistes et statistiques appliqués, essentiel pour l'IA, entre autres. L'organisation des données en bases est également l'objet d'un cours.

Objectifs

Être capable de concevoir et développer des algorithmes : de traitement, d'analyse et de communication de données et signaux, de prise de décision, de commande de processus, d'organisation de systèmes, visant à l'efficacité de moyens et l'optimalité de résultats.

Être capable de tirer parti de concepts mathématiques (probabilistes, continus, discrets) pour la modélisation et l'exploitation de données, de phénomènes, de processus et de systèmes.
Être capable de développer des algorithmes suivant des techniques logicielles structurées, qui en favorisent l'efficacité, la fiabilité, le partage, l'évolutivité, la maintenabilité, donc un certain niveau de qualité de service.

Être capable de prendre en compte la réalité matérielle des ressources de calcul utilisées, leur puissance, leur organisation souvent parallèle ou distribuée, leur fonctionnement en réseau, et la façon dont les systèmes d'exploitation y accèdent, pour en optimiser leur utilisation.